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Ursula Hanes,
une expérience artistique

Documentaire 60'51''

Auteure-réalisatrice Michèle Grimaud

Produit par Amphitane Films

 

On a tous le choix

Michèle Grimaud nous offre dans ce documentaire, le portrait d’une sculptrice hors du commun.
La réalisatrice a réussi la prouesse de nous emmener au-delà de la simple narration d’une destinée. Au long des confidences d’Ursula Hanes, de l’évocation de ses rencontres et des témoignages de celles et ceux qui la côtoient, se dessine le récit d’une quête artistique.
Ursula Hanes, à l’aube d’un siècle, n’a eu de cesse d’explorer son art tout au long de sa vie. Elle partage avec une grande fraicheur sa perpétuelle soif créatrice tel un voyage initiatique.
Grace à la grande complicité que Michèle Grimaud a tissé au fil du temps avec Ursula, la vie riche et fascinante de l’artiste se découvre, la femme d’apparence frêle se dévoile sans fard avec force, confie ses enseignements de vie avec simplicité.
Les rencontres, tout au long de sa vie, Ursula saura les privilégier, avec des artistes - mentors ou pairs -, des élèves, ou de jeunes artistes en devenir, auprès de qui elle essayera toujours de recréer la chance dont elle a bénéficié.
La vie d’Ursula est non seulement dédiée à la sculpture mais aussi aux artistes qui parfois doutent.
Convaincue que les opportunités peuvent magiquement ouvrir d’autres portes, Ursula a eu l’ambition de créer un espace privilégié de développement et de réflexion dédié exclusivement aux artistes afin de leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur art.
D’anciens résidents témoignent à cœur ouvert.
Ursula émeut et intimide, suscite admiration et désapprobation, elle est l’incarnation d’une sculptrice en symbiose avec son œuvre. Mais dont le désire le plus grand est le partage de son art et de son savoir.
Ursula n’a pas peur car elle ne ment pas et ne se ment pas. Sans crainte, elle accorde sa confiance dans ses entretiens. En ce sens, elle suscite le respect et l’honnêteté de celles et ceux qui l’entourent.
En affirmant sa volonté que l’œuvre ait une signification, un sens qui fasse écho en chacun de nous, Ursula offre au public le droit de se réapproprier son œuvre.
De l’incarnation voluptueuse des montagnes, de la transfiguration de sa souffrance en un amandier, de la relation homme-femme sublimée en une élégante danse, de l’échiquier énigmatique, jusqu’à la colonne onduleuse menant à une « Lumière au Bout du Tunnel » - une de ses sculptures emblématiques -, la caméra effleure l’abondante création d’Ursula.
Elle en capture l’essence, tout en restituant leur pure beauté esthétique. Notre regard s’y fond. L’émotion se ressent intacte. 
Sans concession et intransigeante dans son art, son regard s’aiguise lorsque Ursula travaille, son corps totalement absorbé dans la création de son œuvre, en recherche permanente de la perfection du geste. Sa combativité est sublimée dans sa conception artistique.
Malgré cette exigence, Ursula sait s’abandonner dans ses échanges spontanés avec Michèle Grimaud et son regard toujours sincère, chaleureux, lumineux, malicieux parfois candide, l’autorise à faire éclater son insatiable joie de vivre et de créer.
Cette lumière qu’elle porte est faite pour éclairer l’autre.
Ursula malgré elle, malgré nous, nous aide à apprendre sur nous-mêmes.
Chacun pourra retirer de ce documentaire la substance qui l’éclairera.

 

Caroline Pizanti 

 

"Un buste n’est pas qu’une sculpture ressemblant au modèle. Pour qu’il y ait de la vie, il faut avoir fait une longue démarche vers l’essence, le noyau de la personne.
Il faut presque avoir pu établir une carte psychologique de toutes ses émotions, connaître ce qu’elle aime, déteste, ses passions. Cela nécessite à la fois une observation pointue des traits physiques et psychiques du modèle et de prendre une part de son existence. Une relation se construit toujours entre l’artiste et le modèle et ce dernier doit avoir suffisamment confiance dans le sculpteur pour en faire son confident." 

Ursula Hanes

Sur l'auteure 

Le vif intérêt que le père de Michèle Grimaud a porté pour le grand et le petit écran suscite très tôt un grand enthousiasme chez la très jeune fille. Son enfance est ponctuée par le partage en famille de longues heures de visionnage.
La sincère curiosité qui anime son père est contagieuse, Michèle Grimaud se prend de passion pour le 7ème Art et n’épargne pas ses efforts.
A l’aube de ses 20 ans, elle fait ses premières armes dans l’univers cinématographique en tant qu’autodidacte et saisit des opportunités qui vont définitivement marquer sa vocation.
Michèle Grimaud s’investit de front dans son autre coup de cœur, la photographie. En témoignent le prix Ilford obtenu en 1992 et sa position de finaliste en 1994 au concours Hors Les Murs organisé par la Villa Médicis.
Parmi les nombreux films, on citera « La révolution française » de Robert Enrico, « Les Amants du Pont » de Léos Carrax, « Le Destin » de Youcef Chahine, «  Survival Picasso » de James Ivory , «  La vie de Jésus » de Bruno Dumont, « Y-aura-t-il de la neige à Noël ? » de Sandrine Veysset, « La Bande du Drugstore » de Francois Armanet ,« Flandres » de Brunot Dumont , « Marching Band » documentaire de Claude Miller et bien d’autres films d’auteurs.
Par ailleurs en 2003, Michèle Grimaud férue de cinéma d’auteur, fonde la société Amphitane Films, associée à d’autres professionnels du cinéma. Consciente des contraintes tant artistiques qu’économiques de la production d’un film, elle a la volonté d’accompagner et d’encourager la création et l’expérimentation en concevant pour les auteurs un espace de liberté suffisamment privilégié, un cadre qui permet l’expression de leur vision.
Elle assure alors la production exécutive sur des films de fiction et la production déléguée de documentaires tels que « Du jour à la Nuit » de Jérôme Debusschère, sélection officielle au Festival Image Sante Liège et « Chennaiwood » d’Ann Cantat-Corsini en 2006.
Michèle Grimaud, toujours avide d’explorer les multiples facettes du 7ème Art, décide de s’investir dans l’écriture afin de réaliser ses propres créations. Elle suit en 2009, la Masterclass de John Truby : Anatomie du scenario à la Sorbonne Paris.
Fidèle à sa spontanéité et ses envies, elle poursuit son aventure et réalise "Fraternité, enquête des petits reporters d'Eygalières" un reportage de 26 minutes en 2015,  "Euh comment dire…" un court-métrage en 2016 qui obtient le Prix du Meilleur Court-Métrage au Canada Diversity Film Festival et reçoit plusieurs nominations (Erie International Film festival, Moving Pictures Festival, Feel the Reel et une Sélection au Short Film Corner à Cannes) et enfin elle assure pour la partie française l’interview de John Sault dans l’exaltant “Codename Sally“ pour PEN Canada du réalisateur Ari Gunnarson en 2017.

En 2018, un évènement décisif va apporter un nouvel élan a la carrière de Michèle Grimaud. La rencontre d’Ursula Hanes, lors d’un vernissage de son exposition, l’émeut. Bien que l’âge les sépare, leur vision de l’univers artistique les rapprochent. Une grande complicité s’établit entre les deux femmes malgré des frictions liées à leur fort tempérament.
Ursula Hanes alors presque nonagénaire offre un nouveau terrain d’exploration à Michèle Grimaud qui dès lors acquiert la certitude du sujet du film à réaliser : la vie de la sculptrice comme support de réflexion sur l’essence même de la création. « Créer n’est pas une profession, mais surtout une raison d’être.  "Patine d'un bronze " en 2019 permet de voir certaines étapes du travail qui seront suivies. 
Commence un long chemin semé d’embuches. Les contraintes financières, les aléas du Covid ainsi que des complications médicales ne viennent entamer la détermination de la réalisatrice ni de sa muse.
Avec l'aide de mécènes, le documentaire « Ursula, une Expérience Artistique » voit le jour en novembre 2023, aboutissement de quatre années d’investissement personnel.